Les stratégies d’épargne sanguine en période périopératoire reposent sur trois principaux piliers qui incluent :
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l’optimisation de l’érythropoïèse;
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la réduction des pertes sanguines en cours de chirurgie;
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l’optimisation de la tolérance à l’anémie.
Le déploiement de ces stratégies vise à réduire le nombre de transfusions sanguines et diminuer le risque de complications qui y sont associées et à favoriser la récupération après la chirurgie. L’anémie est une condition médicale fréquemment observée chez les adultes en attente d’une chirurgie et qui représente un facteur prédictif de transfusions sanguines et un facteur de risque indépendant de morbidité et mortalité postopératoires. La détection et le traitement systématique de l’anémie avant une intervention chirurgicale élective à risque de saignements constitueraient un des éléments clés des programmes d’épargne sanguine.
Toutefois, l’implantation de stratégies ou programmes visant la détection et la prise en charge de l’anémie préopératoire dans la pratique courante soulève plusieurs enjeux cliniques et organisationnels à considérer dans la prise de décision. L’UETMIS du CHU de Québec-Université Laval (CHU) a été sollicitée afin d’identifier les caractéristiques et évaluer la performance des modèles d’organisation de services portant sur la détection et la prise en charge de l’anémie préopératoire.