Signes à surveiller :
Consulter à l’urgence si :
Contactez votre infirmière-pivot ou une infirmière en radio-oncologie au 418-691-5264 si :
- Vous êtes incapable d’insérer le dilatateur vaginal ou d’avoir des relations sexuelles.
- Vous avez des douleurs intenses inhabituelles.
- Vous avez des brûlements ou observez la présence de sang dans vos urines.
- Vous avez des démangeaisons, pertes vaginales ou odeurs inhabituelles.
Questions fréquentes :
Vous pourriez avoir des pertes d’une petite quantité de sécrétions avec un peu de sang. Cela est normal lorsque vous commencez à utiliser votre dilatateur ou à avoir des relations sexuelles. Les pertes vont diminuer au fil des semaines lorsque le vagin retrouvera son élasticité.
L’inconfort est normal suite à l’utilisation. Plus vous pratiquez les exercices, moins il y aura d’inconfort. Si les exercices sont trop douloureux : contactez votre infirmière de radiothérapie. Vous pourriez avoir besoin de changer pour un plus petit format de dilatateur.
Parfois, il faut débuter avec un dilatateur de petite taille. Avec le temps et la pratique, les exercices pourraient devenir plus faciles et sans inconfort important. Si c’est le cas, parlez-en à votre infirmière de radio-oncologie. Elle pourrait vous proposer de changer de taille, au besoin.
Oui, un vibrateur personnel peut être utilisé comme alternative au dilatateur vaginal lorsque la tolérance à l’insertion avec le dilatateur vaginal est déjà bien établie. Le vibrateur personnel peut jouer un rôle similaire, à condition qu’il soit utilisé avec douceur et de manière sécuritaire.
Vous pouvez le commander en ligne ou le trouver dans une boutique érotique de votre choix.
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Lorsque vous tolérez bien l’insertion du dilatateur vaginal, vous pouvez avoir des relations sexuelles vaginales avec pénétration. Toutefois, même si l’insertion du dilatateur vaginal est bien tolérée, cela ne signifie pas nécessairement que :
1) Votre corps est prêt à recevoir une pénétration dans un contexte sexuel (qui implique excitation, lubrification naturelle, détente musculaire)
2) Vous êtes émotionnellement disponible pour une relation sexuelle qui engage l’intimité et souvent l’anticipation de la douleur à la pénétration
3) Le désir sexuel est présent : les activités sexuelles ne se résument pas à une capacité mécanique, elles reposent sur l’envie, la connexion et le plaisir partagé.
En d’autres mots, tolérer le dilatateur signifie que les tissus du vagin s’adaptent à une forme d’étirement. Toutefois, avoir une relation sexuelle avec pénétration implique beaucoup plus, c’est pourquoi :
- Il est essentiel de ne pas précipiter la reprise des relations sexuelles avec pénétration sous prétexte que le dilatateur vaginal est bien toléré.
- Il faut respecter votre rythme et s’assurer que la pénétration soit désirée et confortable, et non simplement « possible ».
- La communication avec le partenaire est la clé pour éviter les malentendus ou les attentes irréalistes.
Cela est peu probable. Pousser vers le bas comme pour aller à la selle si cela se produit.
Oui, il peut être tout à fait normal de ne pas avoir de désir sexuel dans ce contexte. Les traitements oncologiques ainsi que l’anxiété, la fatigue, les douleurs et les changements corporels peuvent entraîner un manque d’intérêt pour les activités sexuelles.
Consulter un sexologue en oncologie peut être extrêmement bénéfique, que ce soit avant, pendant ou après les traitements. Son rôle est essentiel dans l’accompagnement des personnes atteintes de cancer. Il peut vous aider à :
- Gérer les impacts physiques
- Soutenir l’image corporelle et l’estime de soi
- Faciliter la communication dans le couple
- Prévenir les difficultés avant qu’elles n’apparaissent
- Faire face aux difficultés sexuelles persistantes
- Offrir un espace sécurisant pour parler de sexualité sans tabou
Vous pouvez avoir accès au service de sexologie clinique en oncologie au CHU de Québec en passant par le guichet d’oncologie psychosociale et spirituelle (OPSS) au 418 525-4444, poste 67202.
Oui, il est tout à fait normal de ne pas se sentir à l’aise avec l’utilisation du dilatateur vaginal, surtout au début. Voici pourquoi :
- C’est un geste qui peut raviver des émotions, des peurs ou des souvenirs désagréables
- Il peut y avoir de la gêne, de la douleur, ou une sensation d’intrusion, surtout si la zone est encore sensible ou si l’image corporelle est fragilisée
- Certaines femmes ressentent une forme de perte de contrôle ou de déconnexion avec leur corps
- Il peut aussi y avoir des blocages psychologiques ou émotionnels liés à l’histoire personnelle ou au vécu du cancer
Prenez contact avec : une infirmière de la clinique de santé de la femme au service de radio-oncologie au 418-691-5264.
Vous pouvez contacter le guichet d’oncologie psychosociale et spirituelle (OPSS) pour avoir accès au service de sexologie clinique en oncologie : 418 525-4444, poste 67202.
Vous pouvez consulter une physiothérapeute en rééducation périnéale près de chez vous : https://oppq.qc.ca/ (site internet de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec).
Autres ressources :
• Pour plus d’informations et exercices pour les muscles du plancher pelvien, vous pouvez consulter en physiothérapie : Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ) : Https://oppq.qc.ca
• Pour obtenir plus d’informations : Soins de la femme après une radiothérapie pelvienne : https://cdn.ymaws.com/www.cano-acio.ca/resource/resmgr/references_resources/4-16_FR_L_CANO-Vaginal_Dilat.pdf
Coordonnées importantes :
Si vous avez d’autres questions : communiquez avec les infirmières du département de radio-oncologie, votre infirmière pivot ou votre médecin (voir coordonnées).