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Services aux personnes victimes d’infractions criminelles

Description

Dans le cadre de la Loi visant à aider les personnes victimes d’infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement, Le CHU de Québec-Université Laval (CHU) poursuit ses engagements d’offrir des soins et de services de qualité aux personnes victimes d’infractions criminelles. Apprenez-en davantage sur la mission, la vision et les valeurs du CHU.

 

Nos services offerts aux personnes victimes

Le CHU offre un éventail de soins et de services généraux, spécialisés et surspécialisés tant en français qu’en anglais. Il collabore également activement avec divers partenaires dans la région de la Capitale-Nationale notamment avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale et y réfère au besoin toute personne requérant des services offerts par le CIUSSS de la CapitaleNationale.


Définition d'une personne victime d’infraction criminelle
Toute personne physique qui, en raison de la perpétration d’une infraction criminelle à son égard ou à l’égard d’une autre personne, subit une atteinte à son intégrité physique ou psychique ou une perte matérielle, que l’auteur de cette infraction soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou déclaré coupable.

Notre rôle auprès des personnes victimes d’infractions criminelles
Outre les soins de santé généraux et spécialisés que le CHU peut être amené à offrir à toute personne, incluant les personnes victimes d’actes criminels, le CHU est là pour soutenir les personne victimes d’actes criminels dans le cadre des services suivants :

Trousse médico-légale à l’urgence de l’Hôpital Saint-François d’Assise (HSFA)

L’HSFA est un centre désigné pour les victimes d'agressions à caractère sexuel. Un cubicule de la salle d'urgence est équipé pour vous recevoir.

L’HSFA est un centre désigné pour les trousses médico-légale et médico-sociales permettant la prise en charge, l’évaluation, le suivi et les prélèvements pour les  victimes  d’agression  sexuelle. Ce service est également complété par un soutien psychosocial, selon les besoins.

Les professionnels du CHU et du CIUSSS de la Capitale-Nationale de l’HSFA sont supportés pour l'aspect psycho-social par l'organisme communautaire Viol Secours ou par des travailleurs sociaux du CIUSSS de la Capitale-Nationale, selon le cas.

Une personne souhaitant bénéficier de ce service peut se présenter à l’urgence de l’Hôpital Saint- François d’Assise 24 heures par jour, 7 jours par semaine, et ce, peu importe son âge, son orientation sexuelle ou son genre.
 


Dépistage de GHB et de drogues de rues pour les personnes victimes d’intoxication à leur insu dans toutes les urgences du CHU

Une personne souhaitant bénéficier ce service peut se présenter dans une des cinq urgences du CHU 24 heures par jour, 7 jours par semaine afin de réaliser le prélèvement médico-légal et les examens requis.


Centre de traumatologie à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus (HEJ)

L’équipe de traumatologie à l’HEJ est amenée à recevoir des personnes victimes d’actes criminels telles des agressions ou accidents de la route. Des services sont offerts à la victime et à ses proches la visitant.

Dans un objectif de créer une atmosphère de sécurité et d’offre globale afin de favoriser le rétablissement des multiples facettes de la blessure traumatique, les requis de support de l‘équipe de travailleurs sociaux ou de psychologues sont ciblés rapidement.

Afin que les patients puissent faire leurs dépositions aux enquêteurs dans les meilleures dispositions physiques et psychologiques et notamment reporter ou devancer leurs témoignages légaux selon leurs sentiments d’aisance et de dispositions cognitives, les moments opportuns sont évalués et encadrés par l’équipe de traumatologie.

Au congé de l’hôpital, les victimes et les proches peuvent rencontrer une infirmière de liaison qui pourra établir une offre de services externes au CHU.


Examen par des pédiatres spécialisés en abus et maltraitance et détection de l’abus et de la maltraitance chez les enfants et adolescents

La Clinique Pédiatrique de Protection de l’Enfance (CPPE) du Centre mère-enfant Soleil est une équipe formée de pédiatres et d’infirmières cliniciennes. À la demande du milieu médical ou de délégués de la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ), elle évalue la santé globale d’enfants potentiellement victimes de maltraitance. Les évaluations sont réalisées en contexte d’hospitalisation, à la clinique externe de pédiatrie ou au centre de services intégrés en abus et maltraitance (SIAM).

De plus, les membres de la CPPE offrent un soutien aux équipes hospitalières en agissant comme personnes-ressources pour les différents partenaires. Les infirmières ont un rôle de liaison entre les milieux socio-judiciaires et médicaux, en plus de faire les suivis requis auprès des familles.

Le SIAM est un lieu où les enfants et les adolescents victimes de maltraitance, ainsi que leur famille reçoivent sous un même toit, l’aide d’une équipe composée de plusieurs partenaires, dont le CHU.


Soutien, accompagnement et prise en charge psychosociale, incluant des références auprès de partenaires externes selon les besoins

Le rôle de la travailleuse sociale (TS) consiste à soutenir et rétablir le fonctionnement social de l’usager ou son proche, dans le but de favoriser son développement optimal en interaction avec son environnement. Elle peut être appelée à intervenir auprès d’une personne présentant un besoin de protection sociale ou en situation de défense de ses droits ou de ses proches (ex. : personnes vulnérables, risque d'abus, de violence ou de négligence). Dans le cas d’une personne victime d’un acte criminel, la travailleuse sociale joue un rôle majeur dans le parcours de soins pour prendre en compte cet élément et informer, référer ou accompagner celle-ci vers les ressources externes pertinentes.

Une personne hospitalisée souhaitant bénéficier des services d’un TS peut en faire la demande auprès de son infirmière de chevet.

Une personne bénéficiant d’un suivi en clinique externe auprès d’un professionnel du CHU souhaitant obtenir des services des services d’un TS peut en faire la demande auprès du professionnel.

Une personne souhaitant bénéficier ce service peut se présenter dans une des cinq urgences du CHU et en faire la demande auprès d’un professionnel du CHU.

La rapidité d’intervention sera modulée selon le besoin de protection sociale, le niveau de détresse émotionnelle exprimée, les risques de préjudices en cas de délais d’évaluation et d’intervention et la date de référence initiale, allant jusqu’à moins de 24 heures dans une situation de crise ou pour un besoin urgent de protection sociale


Interruption volontaire de grossesse

La Clinique de planification des naissances de l’Hôpital Saint François d’Assise (HSFA) offre des renseignements et un accès à une gamme de services reliés aux grossesses non planifiées et à la contraception, dont : 

  • De l'aide à la prise de décision relative à une grossesse non planifiée

  • Un service d’avortement médical et chirurgical

  • Des services pour la contraception :

    • Accès à la contraception d’urgence (pilule ou stérilet)
    • Conseils sur les différents moyens de contraception et prescription de la contraception choisie
    • Insertion, retrait et changement de dispositifs intra utérin (stérilets) et d'implants contraceptifs (NexplanonMD)

Cette clinique est accessible sans référence d’un médecin. Une personne souhaitant bénéficier de ce service peut communiquer avec la clinique directement, consultez les coordonnées de la Clinique de la planification des naissances.


Consultation aux urgences du CHU

Visitez la page dédiés aux urgences du CHU pour obtenir de plus amples informations. 


Nous n’offrons pas les services suivants / nous ne pouvons répondre aux besoins suivants : 

Si nous ne pouvons répondre à vos besoins, nous vous orienterons vers le service ou l’organisme pouvant le faire.
 

Nos engagements envers vous

La raison d'être de nos services est la personne qui les requiert. En ce sens le CHU vise à vous offrir des soins et des services empreints d’humanisme, de courtoisie, d’équité et de compréhension dans le respect et la reconnaissance de vos droits, de votre dignité, de votre autonomie et de vos besoins.

Si vous estimez que ces principes ne sont pas respectés, vous avec le droit de porter plainte sur les services que vous avez reçu, auriez dû recevoir, recevez ou requérez. Il vous est possible de vous faire accompagner pour la formulation de votre plainte ou pour toute démarche relative à celle-ci. Votre plainte sera examinée de façon responsable, confidentielle et diligente.
 

Mécanisme de plainte

Avant de porter plainte, vous devriez d’abord en parler avec le personnel responsable des soins et des services de l’établissement. Si vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez formuler une plainte écrite ou verbale, de façon confidentielle, au commissaire aux plaintes et à la qualité des services (CPQS) de l’établissement

Ce dernier s’assurera de la recevabilité de votre plainte et vous orientera vers le bon interlocuteur si le motif de votre plainte ne relevait pas de lui. Dans tous les cas, il vous donnera toute l’information requise sur la suite des choses et vous accompagnera jusqu’à que le transfert soit complété. Le commissaire est responsable de l’application de la procédure d’examen des plaintes des usagers de l’établissement. Parce qu’il relève directement du conseil d’administration, il détient l’indépendance nécessaire à la réalisation de ses fonctions. Il est là pour vous écouter, vous informer sur la procédure et s’assurer que vos droits sont respectés. À la suite de l’examen des plaintes, il adresse des recommandations au conseil d’administration, lorsque requis.

Consultez la page Plaintes pour connaître la procédure, les étapes et les délais de traitement d'une plainte.
 

 

Dernière révision du contenu : le 22 avril 2024

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