Sexualité des personnes âgées



Entre négligence et reconnaissance

Par Stéphanie Vermette et Nicolas Vonarx – 1er août 2021

Malgré la croyance populaire selon laquelle la sexualité disparaît avec l’âge, les recherches démontrent qu’elle représente un centre d’intérêt important pour de nombreuses personnes âgées de plus de 60 ans. Des réalités contemporaines observées chez celles-ci font état des besoins d’affection bien réels et des envies sexuelles se traduisant par diverses pratiques. Les personnes âgées qui résident en centre d’hébergement ne font pas exception. Toutefois, un certain nombre de barrières à l’expression de leur sexualité maintiennent le personnel de ces institutions et les résidents eux-mêmes dans la perception d’une asexualité implicite. La reconnaissance de l’être vieux sexué nécessite notamment de considérer l’effet des représentations sociales réductrices bien ancrées dans nos communautés à l’égard de la sexualité des personnes âgées.


En santé publique, le thème de la sexualité est souvent abordé en termes de prévention et de précaution. Les interventions sont davantage centrées sur les problèmes et leurs répercussions sur le plan collectif plutôt que sur la promotion de la santé sexuelle et les aspects positifs d’une sexualité saine. Le sujet n’est pas traité différemment quand il est en lien avec la vie des personnes âgées. Bien plus, la sexualité des personnes âgées en bonne santé physique et mentale est très peu abordée dans la littérature. Elle s’attache plutôt aux aspects négatifs de l’impact d’une hypersexualité ou de comportements sexuels inappropriés observés dans les centres d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie (Lefebvre des Noettes et Gauillard, 2015). Pourtant, ces comportements sexuels peuvent aussi refléter un individu en quête de tendresse, de contact physique et de désir.

Sous cette facette, la sexualité est dès lors présente chez tout le monde, peu importe le genre, l’âge et la culture. Seulement, l’intérêt et l’importance qu’on y accorde varient en fonction de divers facteurs tels que le statut conjugal, les croyances, les goûts, les capacités physiques et intellectuelles, le milieu de vie. Ce texte explore les principaux déterminants qui participent à la non-reconnaissance de l’être vieux sexué. Il examine aussi les comportements sexuels des personnes âgées de même que les possibilités d’expression de l’intimité et de la sexualité de celles qui résident en centre d’hébergement. L’article explore finalement différentes stratégies susceptibles de favoriser le développement d’attitudes positives à l’égard de la sexualité des personnes âgées et de réduire l’impact des stéréotypes qui les maintiennent dans un mécanisme désexualisant.
 

Des recherches sur la vie sexuelle des personnes âgées

Malgré les croyances voulant que la sexualité disparaisse avec l’âge, les recherches démontrent qu’elle représente un centre d’intérêt important pour 79 % des hommes et 65 % des femmes âgés de 60 à 69 ans (Laumann et Waite, 2008). La pénétration demeure une composante importante pour les couples: 55 % des hommes et 23 % des femmes de 60 à 80 ans déclarent qu’elle est un élément important pour l’obtention d’une satisfaction sexuelle (Lefebvre des Noettes et Gauillard, 2015). Aussi, il semble que la fréquence de l’activité sexuelle soit bien plus liée au statut conjugal (en couple versus célibataire) qu’à l’âge (Schlagdenhauffen, 2011).

Il est vrai que le vieillissement entraîne des changements corporels structuraux et fonctionnels qui affectent la vie sexuelle. Les systèmes nerveux, sanguin et endocrinien subissent des changements qui influencent la réponse sexuelle. Par exemple, l’avènement de la ménopause chez la femme est marqué notamment d’un changement hormonal qui entraîne une réduction de la lubrification vaginale. L’homme vieillissant, quant à lui, subit aussi des changements hormonaux caractérisés par une baisse de la testostérone. Ainsi, ces changements tels que le besoin de plus de temps pour être excité sexuellement et une érection moins ferme qu’auparavant, peuvent avoir des répercussions sur la vie sexuelle (Dupras et Soucis, 2008). En l’absence d’informations sur le sujet, le vieillissement est parfois utilisé par les personnes âgées pour expliquer la diminution de l'intérêt et de l'activité sexuelle (Sinković et Towler, 2019). Des observations semblables ont été faites chez certaines personnes âgées atteintes de maladies chroniques; celles-ci n’étant pas en mesure d’associer leurs difficultés sexuelles à leur état de santé (Dupras et Soucis, 2008). En effet, les médicaments utilisés pour traiter les maladies ou soulager la douleur peuvent avoir des effets iatrogéniques sur le fonctionnement sexuel (Dupras et Soucis, 2008). Peu importe l’âge, plusieurs types de médicaments peuvent altérer le fonctionnement sexuel, notamment des antihypertenseurs, anxiolytiques, analgésiques, de même que les antidépresseurs, les médicaments qui contrôlent des maladies endocriniennes comme le diabète ou qui traitent le cancer. En somme, la maladie a un effet négatif sur l’expression de la sexualité.


Bien que le discours social dominant associe principalement la sexualité à la génitalité et au fonctionnement biologique des organes sexuels, ce n’est là qu’une seule des six dimensions de la sexualité humaine (biologique, psychologique, affective, cognitive, spirituelle/religieuse, socioculturelle) qui sont inter reliées et qui agissent chez l’individu en le définissant dans son identité et son agir sexuel (Badeau, 1998). Se décentrer de l’acte sexuel proprement dit permet d’intégrer toutes les envies de séduction, de complicité et d’affection. Cependant, l’étude de Lambelet et coll. (2019) révèle que les personnes âgées ne sont pas familières avec cette définition extensive de la sexualité. Pour elles, la vie sexuelle renvoie directement aux pratiques sexuelles génitales. Davantage, pour plusieurs personnes, la sexualité après un certain âge n’est plus appropriée. Certaines l’associent même à la perversion (Trudel, 2018). Cette représentation et toutes les fausses croyances confinent les personnes âgées dans une autocensure, un conformisme intégré comme une norme. Dans les centres d’hébergement, ce mécanisme désexualisant est très présent: l’exigence de conformité aux règles institutionnelles s’ajoute à la pression de l’image sociale (Ribes, 2012). Un regard plus juste sur la sexualité des personnes âgées mériterait d’être développé et partagé, notamment chez les professionnels de la santé.
 

Considérer des réalités sexuelles contemporaines chez les aînés

Il est intéressant de considérer des réalités contemporaines observées chez les personnes âgées pour comprendre que le concept de santé sexuelle a permis de reconnaître l’utilité de sa fonction de plaisir sans la limiter à sa seule finalité reproductrice.
 

Pour le meilleur et pour le pire |une valeur en déclin

Alors que la sexualité était réservée à la procréation, il est devenu tout à fait légitime de parler de plaisir sexuel dans une optique d’épanouissement. On parle également d’égalité des sexes et non plus de devoir conjugal, de bonheur en couple autant que du bonheur d’une personne avec elle-même. Selon Goffette (2014), même si le tournant historique est loin d’être achevé, nous sommes passés en un demi-siècle d’une morale de la culpabilité sexuelle à une éthique de l’épanouissement sexuel.

Avec l’espérance de vie qui augmente et le recul de l’âge du veuvage, nous sommes témoins d’une augmentation du nombre de séparations et de divorces à un âge avancé. À cet égard, il semblerait que l’une des principales influences sur la qualité de la vie sexuelle chez cette catégorie de personnes soit le changement de partenaire. Que ce soit à cause du divorce ou du veuvage, ce «deuxième couple» semble avoir des effets positifs sur la qualité et la fréquence des rapports sexuels. Les sentiments de liberté, associés à la fois à un âge avancé et à de nouvelles relations, entraînent plus d'expérimentations sexuelles, d'ouverture et de remises en question de l'orientation sexuelle, des préférences et d'autres désirs non satisfaits (Sinković et Towler, 2019).

De plus, le pourcentage d’abonnés du troisième âge aux sites de rencontre en ligne a aussi augmenté. Il semble que les adultes âgés de 60 ans et plus représentent le groupe d’âge qui connaît la plus grande augmentation d’utilisateurs (Ellin, 2014).
 

Se cacher pour aimer | une époque révolue

La présence de minorités sexuelles (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, etc.) au sein de la population âgée incite à s’intéresser à cette population qui demeure stigmatisée et plus isolée que les plus jeunes. L’étude d’Owen et Catalan (2012) illustre bien cette nécessité d'être sensible aux identités sexuelles lors de la prestation de soins de santé aux personnes âgées. D'après Fredriksen-Goldsen et coll. (2015), des estimations de la population adulte âgée de 50 ans et plus des États-Unis, permettent d’affirmer que 2,4% de celle-ci s'identifie comme LGBT. Pour une génération plus âgée qui a caché son orientation sexuelle par crainte de persécution et, éventuellement, de poursuites selon l’origine ethnique, les croyances et la culture, l'invisibilité peut demeurer une option qui lui permette de conserver une certaine harmonie environnante. À l’opposé, bien que des personnes âgées LGBT considèrent que leur vieillesse ne sera pas troublée par des attitudes homophobes, celles nécessitant des soins peuvent éprouver un manque de compréhension et de soutien face à leur sexualité (Gatling et coll., 2017).

Il semble que les diversités sexuelles, autrefois cachées ou réprimées, suscitent aujourd’hui l’intérêt de chercheurs pour permettre aux personnes âgées de vivre leur sexualité librement et afin de mieux saisir le caractère spécifique de leur expérience du vieillissement.
 

Personnes âgées et sexuellement actives

La santé sexuelle est bien souvent la dernière dimension dont les professionnels de la santé se préoccupent chez la personne âgée. Pourtant, les cas de chlamydia chez les adultes canadiens de plus de 60 ans ont triplé entre 2002 et 2011. Les cas de gonorrhée ont plus que doublé et on recense cinq fois plus de cas de syphilis. Pour la même période, les femmes âgées de plus de 60 ans ont connu la plus forte hausse relative du taux, soit plus de 269 %, tant pour la gonorrhée que pour la chlamydia (Agence de santé publique du Canada, 2015). Autre fait préoccupant, on dénombrait en 2016 plus de cas d’hépatite C chez les personnes de 50 ans et plus que chez le reste de la population (INSPQ, 2017). Dans une étude de l’Agence de santé publique du Canada publiée en 2010, les hommes représentaient 84,9 % des tests positifs pour le VIH chez les adultes âgés de 50 ans et plus (Minichiello et coll., 2012).

Le manque de connaissances en matière de santé sexuelle fait en sorte que la personne âgée sera plus à risque de contracter une ITSS. Aussi, la gêne et la culpabilité contribuent à ce qu’elle évite de consulter un professionnel de la santé à ce sujet. Alors que des études démontrent que les patients âgés souhaitent que les médecins abordent eux-mêmes le sujet de la santé sexuelle avec eux (Smith et Christakis, 2009), il semble que celui-ci soit évité, sauf dans les cas évidents d’ITSS (Abeykoon et Lucyk, 2016). Pourtant, l’augmentation de l’espérance de vie, la retraite, la séparation ou le divorce, de même que le veuvage permettent à l’adulte âgé de multiplier les rencontres intimes. Les possibilités qu’offrent les réseaux sociaux peuvent aussi occasionner l’adoption de comportements à risque. Les recherches sur le sujet sont toutefois limitées.
 

Exprimer sa sexualité dans un chez-soi institutionnel

Si la sexualité est pensée en termes de rapport sexuel (coït), elle est effectivement quasiment absente des centres d’hébergement. Toutefois, étant entendu que les personnes âgées peuvent exprimer des besoins d’affection et des envies sexuelles se traduisant, par exemple, par la pratique de la masturbation, la protection des espaces personnels constitue un premier pas dans la création d’un chez soi pour les résidents. Bien souvent, ces milieux de vie distinguent avec une certaine confusion les espaces publics et privés. Pourtant, la mission de ce type d’institution n’est-elle pas d’offrir de façon temporaire ou permanente un milieu de vie substitut dont les principes directeurs relatifs à l’intégrité, la liberté et la dignité contribuent à prévenir les phénomènes souvent associés aux milieux résidentiels collectifs tels que dépersonnalisation, infantilisation et abus de pouvoir?

Force est d’admettre qu’un certain nombre de barrières à l’expression de la sexualité des personnes âgées en institution maintiennent le personnel et les résidents eux-mêmes dans cette perception d’une asexualité implicite. Parmi ces barrières, on retrouve notamment les attitudes négatives du personnel face à la sexualité des personnes âgées, un manque d’éducation du personnel soignant sur le sujet, un manque d’intimité des résidents, les représentations sociales de la sexualité de la personne âgée ainsi que le manque de soutien et d’accompagnement lorsque des problèmes de santé se répercutent sur la fonction sexuelle (Bauer et coll., 2013). Dans une optique de bientraitance, les centres d’hébergement et le personnel qui y travaille doivent être sensibilisés au fait que chaque résident est d’abord et avant tout un être sexué et sexuel afin de contribuer à enrayer les préjugés (OPSQ, 2016).
 

Pour une reconnaissance de l’être vieux sexué

Le temps est venu de démontrer une plus grande ouverture et d’adhérer à une nouvelle configuration de la vie sexuelle des personnes âgées. À cet égard, quelques pistes d’intervention peuvent favoriser le dialogue tout en considérant les besoins individuels en matière de sexualité. D’ailleurs, Trudel (2018) rapporte que bon nombre d’études indiquent que les personnes vieillissantes se montrent de plus en plus ouvertes à discuter de leur sexualité. L’auteur entrevoit que la croissance de la proportion d’aînés au sein de la population favorisera leur affirmation sexuelle, de même que l’augmentation de la demande de services reliés à leur sexualité. De fait, peut-on s'attendre à ce que les générations futures de personnes âgées qui emménagent dans des centres d’hébergement et de soins de longue durée, par exemple, aient un intérêt accru pour le respect de leur sexualité et des attentes plus élevées en regard des services offerts par ce type d’établissement? Ces changements pourraient avoir un impact non négligeable, tant sur les perceptions de la sexualité, que sur la façon même dont sont dispensés les soins dans le réseau de la santé.

Combinées au savoir scientifique, les stratégies de déconstruction du mythe de la personne âgée asexuée devraient favoriser l’émergence d’améliorations quant au vécu intime et sexuel en institution. Cependant, la reconnaissance de l’être vieux sexué nécessite une approche collaborative et interdisciplinaire pour une meilleure analyse des problématiques et la mise en place d’actions concrètes visant à offrir des services sexologiques adaptés et de qualité.
 

Références

Abeykoon, H. et Lucyk, K. (2016). Sexe et aînés: point de vue. Association canadienne de santé publique. Repéré à https://www.cpha.ca/fr/sexe-et-aines-point-de-vue

Agence de la santé publique du Canada. (2015). Questions et réponses: Prévention désinfections transmissibles sexuellement et par le sang chez les adultes âgés. Repéré à https://www.catie.ca/sites/default/files/QA-STI-FR-FINAL.pdf

Badeau, D. (1998). La cinquantaine au masculin en regard de l’expression de la sexualité: piste pour une intervention sexologique. Contrasexion. 15(1), 3-21.

Bauer, M., Fetherstonhaugh, D., Tarzia, L., Nay, R., Wellman, D., et Beattie, E. (2013). I always look under the bed for a man. Needs and barriers to the expression of sexuality in residential aged care: the views of residents with and without dementia. Psychology & Sexuality. 4(3), 296-309.

Dupras, A., et Soucis, P. (2008). La sexualité des personnes âgées: bilan des recherches québécoises. Sexologies. 17(3), 190-198.

Ellin, A. (2014). Matchmakers help those over 60 handle dating’s risks and rewards. The New York Times. Retrieved from http:// www.nytimes.com/2014/03/29/your-money/matchmakers-can- help-those-over-60-navigate-datings-risks-and-rewards.html.

Fredriksen-Goldsen, K.I., Kim, H.J., Shiu, C., Goldsen, J., et Emlet, C.A. (2015). Successful aging among LGBT older adults: Physical and mental health-related quality of life by age group. The Gerontologist. 55(1), 154-168.

Gatling, M., Mills, J., et Lindsay, D. (2017). Sex after 60? You've got to be joking! Senior sexuality in comedy film. Journal of aging studies. 40, 23-28.

Goffette, J. (2014). Sensibilité, sensualité, sexualité, sentiment, et situation de handicap: Quelques réflexions philosophiques. Jeanne, Y. Au risque du désir –

Intimité, amour, sexualité et handicap. Eres. 123-147.

INSPQ. (2017). Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec: année 2016 et projections 2017. Québec. Repéré à:  https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2324_portrait_infections_transmissibles_sexuellement_sang.pdf

Lambelet, A., Brzak, N., Avramito, M., et Hugentobler, V. (2019). Vie sexuelle des personnes âgées en institution: ce qu’elles en disent. Gérontologie et société. 41(3), 155-168.

Laumann, E.O. et Waite, L.J. (2008). Sexual dysfunction among older adults : prevalence and risk factors from a nationally representative US Probability sample. J Sex Med. 5, 2300-11.

Lefebvre des Noettes, V. et Gauillard, J. (2015). Sexualité et avancée en âge. L’Information psychiatrique. 91(9), 740-746.

Minichiello, V., Rahman, S., Hawkes, G., et Pitts, M. (2012). STI epidemiology in the global older population: emerging challenges. Perspectives in Public Health. 132(4), 178-181. DOI: 10.1177/1757913912445688

Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ). (2016). Commentaires de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec sur les meilleures pratiques du volet CHSLD dans le cadre de la consultation des partenaires nationaux du ministère de la Santé et des services sociaux. Repéré le 6 novembre 2019 à

https://opsq.org/wp-content/uploads/2017/01/avis-sexologue-CHSLD_2016-12-12_VF.pdf

Owen, G., et Catalan, J. (2012). We never expected this to happen: narratives of ageing with HIV among gay men living in London, UK. Culture, health & sexuality. 14(1), 59-72.

Ribes, G. (2012). Regards sur l'intimité du dément. Gérontologie et société. 35(1), 159-169.

Schlagdenhauffen, R. (2011). Rapports à la conjugalité et à la sexualité chez les personnes âgées en Allemagne. Genre, sexualité & société. (6).

Sinković, M., et Towler, L. (2019). Sexual aging: a systematic review of qualitative research on the sexuality and sexual health of older adultsQualitative health research. 29(9), 1239-1254.

Smith, K.P. et Christakis, N.A. (2009). Association between widowhood and risk of diagnosis with a sexually transmitted infection in older adults. American Journal of Public Health. 99(11), 2055-2062. DOI: 10.2105/AJPH.2009.160119

Trudel, G. (2018). Vie de couple, sexualité et bien vieillir, tome 1: Les études et les recherches sur la vie de couple, la vie sexuelle et la vie psychologique des retraités et des aînés. Éditions Édilivre. Paris.
 



Stéphanie Vermette détient un baccalauréat en sexologie (2006) qui lui a permis d’agir à titre de conférencière dans le secteur communautaire et dans l’industrie pharmaceutique. Soucieuse de pouvoir contribuer au développement d’un esprit critique face aux modèles stéréotypés de sexualité véhiculés par les médias, elle s’est engagée à faire la promotion d’une vision globale de la sexualité qui concerne l’ensemble de la personnalité et qui constitue la base de la connaissance de soi. Elle a parallèlement amorcé une carrière dans le secteur de l’éducation à titre de coordonnatrice de programme au sein de l’UQTR (2009). Aujourd’hui, son rôle consiste à opérationnaliser les pratiques des étudiants en ergothérapie, orthophonie et sciences infirmières dans le cadre de leur stage à la clinique multidisciplinaire en santé de l’UQTR. Désirant acquérir les savoirs et la méthodologie qui lui permettraient de contribuer à la recherche visant l’amélioration de la santé sexuelle des populations, elle a obtenu son diplôme de maîtrise en santé publique (2020). Elle intervient à titre de professionnelle de recherche et de conseillère auprès de diverses organisations.

Formé comme infirmier diplômé d’État en France, Nicolas Vonarx s’est impliqué dans le champ de la santé publique internationale avant de comprendre que les approches anthropologiques étaient incontournables pour s’engager dans la transformation des réalités sociales. Détenteur d’une maîtrise et d’un doctorat en anthropologie, il est actuellement professeur à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Il aborde, dans ses enseignements, les dimensions anthroposociales des expériences de maladie et la santé mondiale. Ses recherches et ses réflexions portent sur l'articulation entre la religion/spiritualité et la maladie grave, sur les soins et les médecines du monde.


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