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Lancement d’une chaire industrielle en biologie numérique en partenariat avec L’Oréal

9 novembre 2016

Arnaud Droit, titulaire de la Chaire de recherche et d’innovation L’Oréal en biologie numérique

Une nouvelle chaire de recherche en partenariat avec L’Oréal voit le jour afin de modéliser le fonctionnement de la peau et du cheveu à partir d’une masse de données biologiques. En développant des programmes bio-informatiques et des nouvelles approches en biologie computationnelle, les chercheurs en génomique de la chaire innoveront dans les soins en dermatologie.

La Chaire de recherche et d’innovation L’Oréal en biologie numérique analysera efficacement et rigoureusement les données de génomique et de protéomique issues des technologies de nouvelle génération. Cette toute première chaire dans le domaine mènera à de grandes percées scientifiques, dont la modélisation d’organes à partir de données multiples et complexes issues des analyses génomiques.

« Notre objectif sera de visualiser une peau reconstruite intégrant les données massives, ce qui nous permettra de comprendre la dynamique des voies biologiques lors de la régénération tissulaire », a souligné le titulaire de la chaire et chercheur de la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Arnaud Droit. Impliqué depuis plus de 15 ans en bio-informatique, Arnaud Droit est également professeur au Département de médecine moléculaire, dirigé par Jean Gosselin.

« Notre ambition est de créer une peau virtuelle pour visualiser de façon dynamique l’ensemble des évènements biologiques impliqués dans la régénération cutanée, à partir de l’extraordinaire masse de données générées notamment sur la plate-forme de l’Université Laval. Le projet intègrera également une nouvelle plate-forme de connaissance autour du microbiome de la peau. Ces approches de biologie numérique pourront ainsi déboucher sur une meilleure compréhension du fonctionnement de la peau et de son renouvellement et ouvrir la voie à de nouveaux ingrédients », a indiqué Luc Aguilar, directeur des Recherches biologiques et cliniques de L’Oréal, partenaire de la chaire en biologie numérique.

Le recours à de nouvelles méthodes d’analyse et à des algorithmes informatiques facilitera la visualisation et l’interprétation de gigantesques volumes de données. « Au final, nous serons en mesure de créer une véritable plate-forme de connaissances liées à la biologie de la peau », a ajouté Arnaud Droit, également directeur de la plate-forme de bio-informatique et de protéomique au Centre de recherche du CHU de Québec–Université Laval.

La chaire favorisera le recrutement de nouveaux étudiants en bio-informatique à l’Université Laval en plus de former des techniciens hautement qualifiés dans le domaine stratégique de l’intégration et le croisement de données volumineuses.

L’équipe interdisciplinaire de la chaire canalisera ainsi l’expertise de chercheurs en biologie, biochimie, informatique, statistiques et mathématiques. « Ce positionnement à la croisée des chemins entre les sciences biologiques et informatiques générera des retombées porteuses et innovantes qui cadrent parfaitement avec la vision de développement de la recherche à la Faculté de médecine », a soutenu le doyen Rénald Bergeron.

« La chaire de recherche en biologie numérique vient appuyer de façon majeure les travaux du chercheur Arnaud Droit et son équipe afin de développer de nouvelles approches pour l’analyse des données massives, essentielles dans la compréhension des mécanismes biologiques liés, entre autres, au cancer », a exprimé le Dr Serge Rivest, directeur du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. « La bio-informatique est une composante incontournable dans le développement des projets de recherche. Elle tire profit des percées technologiques en génomique, lesquelles sont cruciales pour le développement d’une médecine personnalisée qui recèle un potentiel fort prometteur ».

Ces avancées favoriseront la création d’un pôle d’excellence en biologie numérique. « Cette chaire permettra à l’Université Laval de devenir une référence dans le domaine de la bio-informatique. En misant sur le traitement de grands volumes de données biologiques et en collaborant avec le Centre de recherche sur les données massives, cette chaire rayonnera dans une multitude de disciplines », a conclu le recteur de l’Université Laval, Denis Brière.


À propos du CHU de Québec-Université Laval

Regroupant le CHUL, L’Hôtel-Dieu de Québec, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, l’Hôpital du Saint-Sacrement et l’Hôpital Saint-François d’Assise, le CHU de Québec-Université Laval est le plus grand centre de soins spécialisés du Québec et l’un des plus grands au Canada. Dispensant des soins généraux et spécialisés, mais surtout surspécialisés, le CHU de Québec-Université Laval dessert la population de tout l’est du Québec, soit un bassin de près de deux millions de personnes. Étroitement lié à l’Université Laval et orienté vers l’avenir, il détient également une mission d’enseignement, de recherche dans de nombreux domaines d’excellence et d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé. Le CHU de Québec-Université Laval compte plus de 13 000 employés, 1 500 médecins, dentistes et pharmaciens, 317 chercheurs réguliers et associés, de même que 192 chercheurs affiliés et 680 bénévoles. www.chudequebec.ca

 

À propos de l’Université Laval

Située à Québec, ville du patrimoine mondial, l’Université Laval est la première université francophone d’Amérique du Nord. Elle fait partie des plus importantes universités de recherche au Canada, se classant au 7e rang avec des fonds de 330 M$ alloués à la recherche l’an dernier. L’Université Laval compte plus de 9 370 employés, incluant 3 685 professeurs, chargés de cours et autres membres du personnel enseignant et de recherche qui partagent leur savoir avec plus de 42 500 étudiants, dont plus de 25 % sont inscrits aux cycles supérieurs. En 2014, l’Université Laval a obtenu l’accréditation STARS en se classant 1re au Canada et 9e au monde en développement durable. En 2015, elle est devenue la première université carboneutre sur une base volontaire au Canada. À ce jour, elle compte plus de 277 000 diplômés à travers le monde.

 

À propos de L’Oréal

Depuis plus de 105 ans, L’Oréal se consacre aux métiers de l’esthétisme. Leader mondial de la beauté, il est présent dans tous les circuits de distribution. Par l’entremise de son programme Sharing Beauty With All, L’Oréal a pris des engagements ambitieux en matière de développement durable tout au long de sa chaîne de valeur, qui s’échelonneront jusqu’en 2020. L’Oréal s’appuie sur l’excellence de son secteur Recherche et Innovation et de ses 3 870 chercheurs pour répondre à toutes les aspirations de beauté dans le monde. Son modèle d’innovation, basé sur les avancées de la science, est à l’origine de près de 500 brevets annuels et d’une centaine de publications par an dans de prestigieuses revues scientifiques. Avec un portefeuille international de 32 marques diverses et complémentaires, L’Oréal compte 82 900 collaborateurs dans le monde.

 
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Source :
Samuel Auger
Relations médias
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Dernière révision du contenu : le 15 décembre 2016

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